LE GEOCACHING EN VOYAGE


Je connais le Geocaching de nom depuis un moment déjà. Mais c’est comme le Postcrossing et le Couchsurfing, il m’a fallu du temps avant de m’inscrire. Le déclic, c’est lorsqu’Anaïs m’a raconté ses aventures de Geocaching avec un groupe d’Allemands à Tauranga.

Ça m’est revenu, lors de mes aprèm de libre à Opua, cette petite ville côtière où il n’y a rien à faire, je me suis lancée.

(Read this post in English, baby!)


MAIS C’EST QUOI LE GEOCACHING ?

Le Geocaching c’est un peu comme une chasse au trésor, mais à l’échelle mondiale. Oui, exactement, on peut trouver des trésors partout et dans le monde entier. Alors, par trésor faut pas comprendre des lingots d’or, opales, lampe d’Aladdin ou I-Phone6, c’est plutôt de l’ordre du Kinder Surprise ou de la boîte à trésors de ton enfance avec des Lucioles Bonux, des scoubidous ou des autocollants.

Il te suffit de télécharger l’application Geocaching sur ton téléphone, et de jeter un œil sur la carte qui te montrera toutes les « caches » -les boîtes aux trésors- aux alentours. Il y a souvent des indices pour trouver l’emplacement exact desdites « caches », certains indices plutôt précis, d’autres de l’ordre d’énigmes plus ou moins obscures. Dans tous les cas, c’est le jeu, et c’est ce qui le rend clairement addictif.

Les caches sont toujours cachées dans des endroits dignes d’intérêts, que ce soit des parcs, des réserves, des cimetières, des sentiers de randonnée, des plages, des aires de pique-nique, des chemins, des statues, des bibliothèques, des musées ou encore des MacDo peu communs (comme celui de Taupo). Il y a aussi des niveaux de difficulté en fonction du terrain et des efforts à fournir pour y parvenir. Car il y a des caches sur des îles qui ne sont accessibles qu’en bateau par exemple, perchées en haut des arbres et même… dans des stations spatiales (ouais t’as bien lu).

Il existe différents types de « caches » suivant la taille de ces dernières: des micros, des petites, des grandes, des régulières. Les contenants varient entre les gros œufs Kinder, les boîtes en fer ou encore les Tupperware.  Le contenu des « caches » varie aussi. On y trouve parfois des jouets, parfois des pièces de monnaie du monde entier, des pins, des bracelets, des capotes… Mais il y a toujours un carnet à dater et signer, le « logbook ». On fait de même sur l’application lorsque l’on découvre (ou pas d’ailleurs) une cache. Parfois on y trouve des « trackables », des objets à suivre avec un code, qui se baladent de cache en cache, autour du monde – c’est pas super méga cool, ça ? C’est comme ça que j’ai trouvé Der Pirat à Rotorua. Je vais l’emmener un peu avec moi autour de la Nouvelle Zélande, et le déposer dans une cache avant ou après ma traversée pour l’île du Sud.


LES GEOCACHERS PARLENT UN AUTRE LANGAGE

Comme tu t’en rendras vite compte, le Geocaching est un monde fantastique avec son propre langage. Laisse-moi t’introduire au vocabulaire du Geocacher débutant :

Cache – pour Geocache, il s’agit de la boîte aux trésors.

Travel Bug ou Trackable – Il s’agit d’un trésor avec une étiquette que l’on peut suivre. L’objet a souvent une mission (du genre ‘emmène-moi en Afrique !’) et tu peux suivre son parcours autour du monde sur Internet !

Log – Le fait d’enregistrer ta découverte, que ce soit en ligne ou dans le « logbook ».

Logbook – Ce petit bout de papier, ou ce petit carnet caché dans chaque Geocache où tu peux te « logger », y inscrire ton pseudo et la date de ta découverte.

Muggle ou Moldu – Terme issu de Harry Potter. Comprendre ‘les humains qui ne connaissent pas le Geocaching’. Ouais, ouais le Geocaching c’est un peu comme une société secrète !

TFTC – Thanks For The Cache. « Merci pour la cache ! », très souvent inscrit dans le logbook online.

Pour aller plus loin, le glossaire complet du Geocaching: https://www.geocaching.com/about/glossary.aspx


QU’EMMENER POUR UNE SESSION DE GEOCACHING ?

  • Ton téléphone/ un GPS : Pour trouver la « cache », il te faudra l’application Geocaching ou un bon GPS avec les coordonnées de ladite « cache ».
  • Un stylo : Pour pouvoir te « logger » facilement dans le « logbook », car toutes les « caches » n’en contiennent pas forcément.
  • Une lampe torche : Même s’il fait pas nuit, certaines « caches » sont plutôt bien cachées !
  • Des trésors : Il y a une règle en Geocaching, si tu prends un trésor, tu dois en remettre un en échange. Et même si tu ne prends rien, tu rendras sûrement le prochain Geocacher heureux en y ajoutant un petit quelque chose !
  • Des potes !: C’est évident que c’est encore plus drôle en embarquant des amis avec toi !

ATTENTION, CECI RISQUE D’ARRIVER SI TU PARS FAIRE DU GEOCACHING :

Alors que j’étais à Napier, après une nuit endiablée à danser avec des amis, on s’est lancés dans une session de Geocaching dans la ville. Apparemment il y avait une « cache » dans ce petit parc, où il y a trois lampadaires, deux arbres, et un canon en exposition. Et voilà Anaïs, qui rampe sous le canon, pendant que je disséquais l’herbe folle avec ma lampe, et que Tom cherchait dans les herbes –ou bien qu’il se moquait juste de nous, j’me rappelle plus bien. Il était quoi, 1 ou 2 heure du matin, on rigolait comme des cons, et on avait sûrement l’air suspect parce que la police néo-zélandaise nous a tourné autour plusieurs fois avant de s’arrêter et de nous demander ce qu’on pouvait bien foutre là, dans l’herbe. Ça nous a sûrement fait rire encore plus, surtout quand on a essayé d’expliquer le concept du Geocaching aux deux policiers…

Parfois en Nouvelle-Zélande, tu te retrouves en volontariat dans une pépinière, plus ou moins au milieu de nulle part. C’est quoi le plan dans ce cas le dimanche après-midi ? Quand j’ai expliqué le Geocaching à mes collègues helpers, forcément ça a rendu tout le monde fou d’excitation. Super, y’a quelques caches dans le coin qui semblent pas trop loin. On décide de couper à travers champs, parce que par la route, ça nous prendrais facile une heure de marche. On s’attendait clairement pas à ce que cette chasse aux trésors se transforme en véritable parcours du combattant, à escalader de collines, des barrières, ou traverser des rivières pieds nus. C’était une sacrée aventure, qui s’est finie par quelques « caches » trouvées, et ma première expérience d’auto stop pour rentrer à la pépinière !


Que ce soit en voyage pour découvrir une ville, lors d’un dimanche après-midi de la loose ou alors en soirée avec des amis (ou pas), le Geocaching c’est définitivement ton nouveau meilleur ami !

C’est le moyen parfait pour découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles villes, de se balader sur des sentiers perdus. Le Geocaching rend aussi les rencontres plus faciles, que ce soit en backpacker ou en volontariat, car proposer une session de Geocaching créé quelques liens, les gens étant toujours partant pour une bonne vieille chasse aux trésors !

Comme j’ai enchaîné de superbes expériences de Geocaching en Nouvelle-Zélande, c’est devenu mon moyen préféré de découvrir le monde. Alors que je suis à Taiwan à présent, presque deux ans après ma première expérience de Geocaching, je peux dire que je m’en lasse pas !


TOI AUSSI DEVIENS GEOCACHER:

 BONNE CHASSE ET AU PLAISIR DE SE CROISER!


 

LE GEOCACHING EN VOYAGE
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