Hahei Life, Bitch #2
Suite et fin des balades sous le soleil éclatant du Coromandel…
(parce que les jours de pluie, on fait des carrot cakes, on s’enferme profiter du WiFi au backpacker et on regarde ‘What we do in the shadows’)
Les Aventures d'une Baroudeuse en carton // Tales of a Novice Adventurer.
Suite et fin des balades sous le soleil éclatant du Coromandel…
(parce que les jours de pluie, on fait des carrot cakes, on s’enferme profiter du WiFi au backpacker et on regarde ‘What we do in the shadows’)
Alors qu’on est tous appelés à rester chez soi, j’en profite pour parler de ce sujet qui me taraude depuis quelques années. Qu’est-ce que c’est que le chez soi au juste ?
En Anglais, on fait une distinction entre « house », la maison, et « home », le foyer, le chez-soi. L’un serait purement physique, quatre murs, un toit, et tout ce qu’on peut trouver dedans, tandis que l’autre aurait aussi un coté sentimental, il s’agit souvent du foyer familial, le lieu où l’on se sent à la maison, un point d’ancrage, l’endroit des retours.
J’ai participé récemment au Salon du PVT à Paris, un Salon créé et organisé par le site PVTistes.net. J’étais présente en tant que bénévole pour faire part de mon expérience de PVTiste sur le stand de la Nouvelle Zélande en
Wow. Singapour tu m’as mise une claque.
J’suis arrivée dans la cité-état un peu par hasard. Lorsque j’ai pris la décision de rentrer en France après mon année de baroudes en Nouvelle-Zélande, je me demandais quel stopover j’allais faire cette fois. A l’aller j’ai réalisé un rêve de longue-date : aller au Japon. Quelle nouvelle contrée explorer au retour ? De manière totalement impulsive, j’ai décidé d’aller visiter Singapour. J’avais rencontré Brenna, une singapourienne, lors de mon HelpX sur Stewart Island. On a bien accroché toutes les deux, et j’avais les yeux qui pétillaient et l’eau à la bouche lorsqu’elle me parlait de son pays. En prime, ce serait l’occasion parfaite de la revoir.
C’était décidé, j’allais faire un tour à Singapour !
Lorsque je me glisse dans mon sac de couchage bien au chaud et au sec cette nuit-là, mon corps tout endoulori et meurtri, j’ai toujours du mal à réaliser que j’y suis arrivée. Je n’arrive pas à croire que j’ai survécu à cette journée. Pour la majorité des gens, ce n’est pas grand chose finalement de randonner aussi longtemps même sous la pluie. Ils sont habitué à randonner quelque soit le temps. Par contre pour moi, c’est un sacré pas de géant.
J’ouvre les festivités de février avec la danse des fruits et des légumes. Je me rappelle de mon ancien boss chez Virgin, Monsieur Moreau, qui m’avait dit de voir cette tête de gondole comme un étal d’oranges au supermarché. Ça te fait pas envie quand c’est vide, il faut faire une belle pyramide pour attirer le chaland. Propre, plein et bien rangé. C’était sa devise.
Des Mangas aux Oranges il n’y a qu’un pas ? C’est ce qu’on va voir.